Dans la salle lumineuse du centre de Bukavu, des femmes engagées, des jeunes motivés, des journalistes attentifs et des membres actifs de la société civile se sont retrouvés autour d’une préoccupation majeure : les rumeurs et discours toxiques qui alimentent les tensions dans le tissu social du Sud-Kivu. L’objectif de la MONUSCO, orchestrant cette journée de sensibilisation ce jeudi 25 janvier, n’était autre que de forger un rempart contre la désinformation qui s’enracine dans cette région en tension.
L’initiative, portée par le Bureau de la Communication stratégique et de l’information Publique de la mission onusienne, s’est déclinée en une série d’ateliers et de discussions ouvertes. Elle visait à renforcer la compréhension des participants face à l’épidémie de fausses nouvelles qui se propage avec vigueur sur les canaux numériques et traditionnels.
Esther Mubalama, figure de proue de l’organisation Dynamique femme et enfant, a souligné une vérité fondamentale lors de son intervention : l’impératif d’une information de qualité et son rôle crucial dans la diffusion de messages constructifs. Elle a illustré son discours par son expérience personnelle, reconnaissant la facilité avec laquelle les informations non vérifiées peuvent être partagées, semant confusion et méfiance.
La MONUSCO a mis l’accent sur la formation à l’esprit critique, instrument indispensable pour distinguer le vrai du mensonge et maîtriser l’impulsion de partager une information avant de l’avoir méticuleusement examinée. Les participants, désormais armés de ces nouveaux outils intellectuels, se voient en première ligne pour rétablir une vérité fragilisée.
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