Dans les méandres des tensions africaines, la figure de l’intermédiation émerge dans le geste conciliateur d’Angola. Antony Blinken, Secrétaire d’État américain, lors de son escale en Angola, a exposé la nécessité d’intensifier les démarches diplomatiques en vue de faire progresser la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). En terre angolaise, c’est aux côtés du président Joao Lourenço, médiateur crédibilisé par la confiance unanime des acteurs du conflit congolais, que Blinken a choisi de sceller cette volonté pacificatrice.
Cette visite est cruciale à un moment charnière, quelques souffles après des élections paisibles en RDC, qui ont instillé un espoir, un possible prélude à une avancée diplomatique substantielle. Les États-Unis voient en la coopération de l’Angola et du Kenya, régissant le dossier congolais, une chance de forger une “paix durable”. La conviction américaine trouve ancrage sur l’histoire récente, où Lourenço a incarné avec adresse le rôle du faiseur de paix, usant de la diplomatie pour esquiver la béance des conflits, particulièrement ceux qui défigurent l’Est du Congo et le Rwanda voisin.
Anthony Blinken, portant l’écho de la Maison Blanche, encourage le renforcement de ce partenariat, soutenu par une récente rencontre entre les présidents Lourenço et Biden. Le dialogue est poursuivi, illustré par les récentes interactions entre Blinken, le Président congolais Félix Tshisekedi, et le Rwandais Paul Kagame. L’implication supposée du Rwanda dans le soutien aux rebelles du M23, en contraste avec l’appel de Kigali pour neutraliser des ressortissants hutus réfugiés en RDC, compose une partition complexe que seul un chef d’orchestre aguerri de la trempe de Lourenço saurait, peut-être, harmoniser.
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