Depuis une semaine, l’angoisse monte à Matadi, où le fleuve Congo, libérant un déluge sans répit, met en péril la vitalité du port maritime international. Le débordement du fleuve, rappelant des scènes d’inquiétude du passé, s’empare des installations portuaires de l’Office national des transports (Onatra), ébranlant les fondations de l’économie du Kongo Central et par extension, de toute la République Démocratique du Congo.
Dans une ambiance qui oscille entre urgence et désarroi, cette nouvelle épreuve vient mettre à l’épreuve la résilience de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui œuvrait pour la renaissance de cet axe stratégique. Le bras de fer avec la nature démontre l’extrême vulnérabilité d’un secteur clé, par où transitent, en effet, les biens de consommation et produits manufacturés occidentaux.
Les flots enragés, gonflés par des pluies torrentielles, submergent quais et docks, transformant les opérations de chargement et de déchargement en un véritable casse-tête. La scène qui se déroule sur les quais de Matadi, où les marchandises, particulièrement les biens périssables, risquent la contamination ou le naufrage, appelle à une réaction cordonnée et immédiate des instances de l’Onatra, conjointement avec le gouvernement congolais.
Le portrait de la catastrophe se précise davantage : les infrastructures menacent de céder, vestiges d’une époque coloniale qui n’a jamais anticipé une telle menace. Des observateurs aguerris du port proposent des mesures de prudence, précisant qu’il faudrait, dans l’urgence, transférer les stocks vers des zones encore épargnées par l’eau pour devancer le désastre.
Congoquotidien.com, votre source fiable d’infos en RDC! Découvrez les dernières actualités, reportages
congoquotidien-actualite-rdc-inondation-ports-maritimes-kongo-central-okapinewsnet-401