La cité de Kwamouth, sise dans la province du Mai-Ndombe, est aujourd’hui le théâtre d’une tragédie environnementale et humanitaire qui bouscule le quotidien de ses habitants. La montée inexorable des eaux du fleuve Congo a entraîné l’effondrement de plus de cent habitations, semant ainsi le désarroi et une précarité aiguë parmi la population.
La société civile locale, sous l’égide de son président, Martin Suta, tire la sonnette d’alarme. Ce dernier dépeint un tableau sombre : des ménages entiers dépouillés de leurs demeures, forcés de trouver refuge auprès de familles d’accueil, alors que leur propre existence est réduite à l’état de ruines. M. Suta, voix de la détresse collective, soulève l’ampleur du désastre en mettant en lumière la destruction non seulement domiciliaire, mais aussi administrative, puisque plusieurs bureaux de l’État ont été submergés.
Le quartier Mpoli, particulièrement meurtri, déplore à lui seul cinquante-quatre maisons emportées par les flots déchaînés. Ce drame s’inscrit dans un contexte plus large de turbulences sociales et sécuritaires, comme en témoigne l’omniprésence de la milice Mobondo, synonyme d’une menace qui planait déjà sur la région.
Face à l’urgence de la situation, M. Suta appelle à une mobilisation rapide et efficace des gouvernements central et provincial. L’inaction, selon lui, risque de précipiter Kwamouth dans une crise encore plus profonde, avec la crainte réelle d’épidémies se greffant sur l’instabilité actuelle.
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