Face à une situation préoccupante, David Lubo, le président de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN), prend la parole. L’objet de son inquiétude : l’implication certifiée de certains membres du personnel universitaire dans des affaires électoralistes controversées. Sa demande est claire : ceux dont les noms figurent sur la liste des candidats invalidés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) doivent démissionner de leur plein gré. Dans le cas contraire, une mesure coercitive leur serait imposée, dans le but de préserver les étudiants d’une éventuelle introduction d’antivaleurs dans l’atmosphère pédagogique.

Lubo explique : « Tout ce que nous leur demandons est une démission volontaire. Ils ont jeté le discrédit sur ce corps d’élite, en impliquant des notions d’opprobre, d’anathème et de perfidie… » Affirmation qui fait clairement écho à son ardent désir de voir ces établissements de savoir respecter l’intégrité académique et l’éthique.

De plus, Lubo plaide pour une action judiciaire à l’encontre des professeurs concernés. Farouchement déterminé à protéger la jeunesse contre « ces virus de tricherie ou de corruption », comme il les qualifie, Lubo marque son engagement envers les valeurs de transparence et de probité.

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