Dimanche, dans la localité de Ndalya, à une lisière silencieuse et redoutée, la terre ombreuse a recueilli l’écho d’un insaisissable chaos : quatre âmes ont été arrachées à l’existence, le souffle coupé dans le sillon de leurs champs. À seulement quatorze kilomètres de l’effervescence de Komanda-centre, là où la route nationale numéro 4 dessine le fil d’une vie commune, l’horreur a été mise en lumière.
La communauté locale, encore sous l’étreinte de la stupeur, témoigne d’une réalité criante. Ces quatre infortunés ont été fauchés par la barbarie armée des rebelles ADF, des hommes en fuite qui ont choisi l’arme et la déraison comme emblèmes, écornant le visage déjà meurtri d’Ituri.
La région, théâtre d’opérations militaires sanglantes, voit ses fils et ses filles tomber, fauchés en plein élan de vie. Les Forces armées de la République Démocratique du Congo, épaulées par les sentinelles ougandaises, ont joint leurs poings pour affaiblir la furie meurtrière des ADF, semant la discorde parmi ces ombres fugitives.
Dans cet affrontement sans relâche, certains voix s’élèvent, vibrantes et indignées : les activistes des droits humains. Ils lancent un appel retentissant aux Forces conjointes, instaurant l’urgence d’intensifier la traque. Pour eux, il est impératif que les autorités mettent fin au cycle vicieux de la violence perpétrée par les rebelles. Ils soulignent les répercussions sombres sur la quiétude des populations, l’axe Komanda-Luna s’enfonçant dans une spirale de terreur, le trafic sur la route nationale numéro 4 s’en trouvant perturbé, véhiculant avec lui l’ombre d’un insoutenable quotidien.
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