La province du Kongo Central fait face à un défi de taille : les inondations destructrices ont ravagé les cultures essentielles telles que le manioc, le maïs, les arachides, les bananiers et divers légumes. Un fléau qui sévit dans les vallées des rivières Nkokozi et Nvuazi, plus spécifiquement dans les secteurs de Boko et Kwilu Ngongo du territoire de Mbanza Ngungu, à environ 200 km à l’est de Matadi. La situation alarmante a été mise en lumière par Victor Nzuzi Mbembbe, un acteur local engagé dans le développement de la région, qui exprime ses inquiétudes : « Il est difficile de récolter les bons résultats des produits champêtres pour cette année agricole ».
L’impact des inondations ne se limite pas à la destruction immédiate des champs, mais se répercute également sur l’économie locale. La communauté, déjà affectée par cette catastrophe naturelle, doit maintenant faire face à une augmentation des prix de plusieurs produits agricoles. La cause serait le manque cruel de boutures et de semences, qui entrave gravement la reprise des activités agricoles.
La situation est préoccupante. Les inondations ont creusé un gouffre entre les besoins alimentaires de la population et les ressources disponibles, mettant en péril la sécurité alimentaire de toute une région. Les autorités et les organisations de développement sont désormais devant l’urgence d’agir pour soutenir les agriculteurs locaux et prévenir une crise alimentaire qui pourrait avoir des répercussions bien au-delà des frontières de Mbanza Ngungu..
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