C’est avec une détermination indéfectible que Moïse Katumbi, figure politique majeure de la République Démocratique du Congo (RDC), a adressé un vibrant appel à la mobilisation pacifique des citoyens ce dimanche 07 janvier. En effet, suite à la décision controversée de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) d’invalider les votes accumulés par 82 candidats lors des récentes élections législatives, provinciales et municipales, Katumbi réitère le droit fondamental des Congolais à réclamer une réorganisation des scrutins.

Président du parti Ensemble pour la République, Moïse Katumbi ne considère pas l’actuelle manœuvre de la CENI comme une solution adéquate et légitime. Il appelle plutôt à la mise en place d’une commission mixte et indépendante, telle que recommandée par les observateurs électoraux des églises catholique et protestante. Ce dispositif aurait pour mission d’éclaircir de façon impartiale les nombreux cas d’irrégularités déjà documentés.

Par ailleurs, Katumbi Chapwe qualifie le communiqué de la CENI de « fuite en avant », dénonçant son incapacité à admettre les irrégularités susmentionnées. Selon lui, le geste de la CENI est une preuve tangible des failles du système électoral, notamment dans les cas où du matériel de vote électronique aurait été illégalement conservé par des candidats majoritaires.

En sa qualité de gardien de la démocratie, Moïse Katumbi estime que ces nombreuses irrégularités remettent en question la validité des élections présidentielles, étant donné qu’un seul bulletin de vote était utilisé pour les quatre scrutins. Par conséquent, celui-ci préconise également leur annulation.

Dans le même esprit de défense des valeurs démocratiques, Moïse Katumbi exhorte la communauté nationale à ne pas tolérer un résultat teinté de fraude et de tricherie. De plus, il exige des mesures punitives à l’égard des individus engagés dans la fraude électorale.
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