Depuis plusieurs semaines, la ville de Mbandaka dans la province de l’Équateur est ardemment mise à mal par les eaux en crue du fleuve Congo. Plusieurs zones y compris des quartiers résidentiels, des vastes champs cultivés ainsi que de nombreux édifices publics sont désormais les proies de cette montée des eaux.
Tous les jours, la population endurante de Mbandaka est contrainte à délaisser leurs habitats, engloutis par les eaux ou purement et simplement détruits. La liste des quartiers touchés ne cesse de grandir : Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka, pour ne citer que ceux-là.
De colis en charriots, ces sinistrés acheminent leurs maigres biens, cherchant vainement un refuge digne de ce nom. L’administration locale n’a pour l’instant mis en place aucun site d’accueil pour ces victimes du fleuve Congo en furie. Certaines personnes déplacées, faute de moyens suffisants, se résolvent à trouver un abri précaire dans des chantiers, les prix des loyers ayant grimpé en flèche dans les autres quartiers de Mbandaka.
Cette catastrophe naturelle frappe sans discrimination, touchant même le cœur de la ville. La césure de plusieurs artères a été reportée, notamment sur les avenues d’Eyala, Royale, Mobutu, Du Congo et Bolenge. Même le port public de l’ONATRA n’est plus épargné, étant submergé par le flot du fleuve.
Devant cette situation alarmante, les habitants de Mbandaka appellent à une intervention urgente des gouvernements provincial et central en faveur des sinistrés.
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