Dans un rapport publié dimanche, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en République Démocratique du Congo (RDC) a déclaré que le Président sortant Felix Tshisekedi avait recueilli plus de 73% des voix lors de l’élection du 20 décembre, contre environ 18% pour son principal rival, l’homme d’affaires Moise Katumbi.
Le verdict définitif des élections sera annoncé par la Cour constitutionnelle de la RDC le 10 janvier.

L’annonce d’un probable second mandat pour le président Tshisekedi suscite un mélange d’optimisme et d’inquiétude parmi les Congolais, révélant une nation animée d’un fort désir de changement. Beaucoup parmi les partisans du président voient cette deuxième chance comme une l’opportunité pour lui de poursuivre et d’améliorer l’action entamée lors de son premier mandat.

Au coeur des préoccupations figurent notamment les enjeux économiques et de sécurité. En effet, de nombreux citoyens inquiets face à la fragilité de l’économie congolaise aspirent à une relance fiscale et à la création d’emplois. Le défi sécuritaire, surtout dans l’est du pays où les rebelles du M23 contrôlent certaines régions, reste également un point critique à résoudre pour le président Tshisekedi.

L’annonce des résultats provoque également une certaine tension au sein de l’opposition congolaise. Martin Fayulu, candidat de l’opposition, a appelé à l’annulation de l’élection, mettant en cause la légitimité de la victoire du président Tshisekedi. La contestation grandit également du côté de Moise Katumbi et d’autres leaders de l’opposition qui exigent une réorganisation des élections et envisagent des manifestations de rue.

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