Les chiffres provisoires détaillés des élections présidentielles du 20 décembre, récemment publiés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), mettent en lumière les défaillances au sein de certains cadres de l’Union sacrée pour garantir la victoire de Félix Tshisekedi dans leurs régions respectives.
Selon les données de la CENI, malgré un score impressionnant de 73,34% sur le territoire national, Félix Tshisekedi a subi une défaite cuisante dans la région du Katanga. Ses alliés locaux, y compris le Premier ministre Sama Lukonde, son chef de cabinet Ghislain Nyembo, Dany Banza, la gouverneure de Lualaba Fifi Masuka, le gouverneur du Haut-Katanga Kyabula Katwa, ainsi que Fabien Mutomb, n’ont malheureusement pas su faire le poids face à l’opposition menée par Moïse Katumbi.
Il est paradoxal de remarquer, comme le soulignent certains membres de l’Union sacrée, que bien que tous ces acteurs soient bénéficiaires de postes et avantages politiques notables, leur influence dans leurs terres natales semble insuffisante pour assurer l’élection de Félix Tshisekedi. Malgré leurs positions privilégiées, ils semblent ne pas avoir le poids politique nécessaire pour obtenir le soutien de leurs électeurs respectifs.
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