Le Haut-Katanga se trouve à l’aube d’une journée cruciale dans l’histoire de la Démocratie en République Démocratique du Congo. Le 20 décembre est attendu avec impatience et méfiance par une population d’un peu moins de 44 millions d’électeurs, soit moins de la moitié de la population totale de la nation. Les citoyens choisiraient leur président, leurs députés nationaux et provinciaux et leurs conseillers communaux.

Parmi les candidats à la présidentielle, sept ont déjà retiré leur candidature, laissant à Félix Tshisekedi, l’actuel président qui brigue un second mandat, un total de 18 challengers. Un combat électoral de taille s’est déroulé tout au long des derniers jours de la campagne électorale. Des foules importantes se sont rassemblées pour acclamer leurs leaders respectifs lors de ces réunions.

Bien que évitant certaines localités, d’autres candidats ont sillonné le pays pour convaincre les électeurs, faisant souvent appel au nationalisme et aux sentiments anti-codification dans un pays profondément divisé. Et ils semblent avoir rencontré un certain succès. Pour preuve, le nombre de personnes qui se sont rassemblées pour soutenir des candidats tels que Martin Fayulu Madidi, Moise Katumbi et Adolphe Muzitu.

Mais les tensions politiques ne sont pas les seuls défis auxquels la RDC est confrontée en cette période électorale. Plusieurs observateurs internationaux ont exprimé leur inquiétude quant à l’escalade de la violence et des discours de haine qui ont entaché la campagne.

L’inquiétude pour le processus électoral est d’autant plus grande que la situation sécuritaire dans l’est du pays a atteint un niveau critique. Le climat de la campagne électorale, déjà délétère, a été entaché par les tensions grandissantes dans l’est du pays, où une rébellion soutenue par le Rwanda voisin est ressurgir.

L’importante présence de troupes rebelles dans ce territoire empêchera les habitants de voter, d’où la nécessité de renforcer la sécurité lors des élections.

Dans ce climat de crainte et d’incertitude, la seule chose qui reste certaine, c’est que le résultat de cette élection pourra forger le destin de la nation pour les années à venir.

L’avenir de la République Démocratique du Congo dépend non seulement de la qualité et de l’intégrité du processus électoral, mais aussi de la capacité des dirigeants élus de concrétiser leurs promesses de paix et de développement pour un peuple meurtri par des années de crise socio-politique.

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