Un événement troublant a eu lieu récemment à Moanda, au sein de la province de Kongo-Central lorsque l’assemblée de Moïse Katumbi, candidat numéro 3, a été perturbée par des individus anonymes se frayant un chemin à travers la foule. À la suite de jets de pierres, la Police Nationale Congolaise (PNC) a dû intervenir, déclenchant une série de tirs.
Africa News rapporte plusieurs cas de blessures graves. Un garde du corps de Moïse Katumbi a notamment été blessé à la tête et se trouve actuellement dans un centre de soins.
Hervé Diakiese, porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, n’a pas tardé à commenter l’incident. Il accuse les forces du pouvoir en place d’être à l’origine de ce qui est perçu comme une sérieuse entrave à la campagne de Katumbi.
Le maire de la ville de Boma avait initialement interdit le meeting de Katumbi. « Des haut-parleurs ont été déployés toute la nuit pour dissuader la population d’accueillir le candidat numéro 3. L’emplacement prévu pour le podium a été interdit. Un match improvisé au stade où l’activité était prévue », a-t-il été dit sur les médias sociaux. Malgré ces tentatives d’intimidation, Katumbi a réussi à tenir son rassemblement en pleine rue, avec le peuple attendant pour marcher à ses côtés.
Roger Konde, Secrétaire Fédéral du Parti Ensemble pour la République à Boma, a condamné cet acte qu’il qualifie d' »anti démocratique ». Selon ses propos, cette manœuvre a été délibérément organisée par ceux qui tentent de miner la campagne de Katumbi.
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