Martin Fayulu, postulant à la plus haute fonction de l’État en République Démocratique du Congo (RDC), poursuit sa campagne dans la région du Nord Kivu. Ce jeudi 30 novembre marquera son onzième jour de démarche incessante pour gagner le soutien de la population. Sa tournée, qui l’a déjà amené à Butembo et Bunia, se poursuivra à Goma.
Offert d’une chèvre – un symbole de gouvernance dans cette région – Fayulu s’est affirmé déterminé à se positionner comme un dirigeant patriote et compétent. Il a fondé son argumentaire sur un solide curriculum vitae, prétendant qu’il est prêt à trouver des solutions aux problèmes nationaux. Parmi ceux-ci, le candidat présidentiel ambitionne de résoudre le projet de balkanisation, une menace croissante pour le Congo émanant de certains de ses voisins orientaux.
Au cours de ses passages à Beni et à Oicha, Fayulu a accusé son opposant politique, Félix Tshisekedi, d’être une façade pour Joseph Kabila et Paul Kagame. Il a suscité des interrogations sur l’adhésion de la RDC à l’East African Community (EAC), insinuant que cela démontrerait une collusion entre Tshisekedi et Kagame. S’il accède au pouvoir, Fayulu promet d’extraire le pays de cette organisation. Il engage également à renforcer l’armée et la police pour faire face à la montée de l’insécurité, notamment via des brigades d’alerte.
Avant de poser ses valises dans le Nord-Kivu, Fayulu a fait campagne dans la Grande Province Orientale, passant par Kisangani, Buta et Isiro. Ses promesses étaient nombreuses : des emplois pour les jeunes, la réhabilitation des routes, une meilleure rémunération des fonctionnaires, l’accès à l’eau et à l’électricité, et même la construction d’un stade.
Lors de sa visite à Kinshasa, Fayulu a rencontré les candidats Denis Mukwege et Théodore Ngoy pour soutenir une plainte contre le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et le vice-premier ministre Peter Kazadi, pour manquement à la loi électorale.
Son programme se base sur six piliers principaux : l’éducation, l’agriculture, le social, les infrastructures, l’entrepreneuriat et l’écologie. Fayulu compte allouer 20% du budget national à l’éducation, démontrant ainsi son engagement envers la jeunesse du pays. Dans ce contexte politique dynamique, l’ambition et la détermination affichées par Fayulu sont des signes encourageants pour l’avenir politique de la RDC..
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