Depuis le début de la semaine, une augmentation considérable des prix des biens de première nécessité est observée à Mbuji-Mayi, le chef-lieu de la province du Kasaï oriental. Par exemple, une mesure de maïs qui était vendue à 6000 Francs congolais la semaine dernière a atteint entre 10 000 et 12 000 Francs congolais. De même, le prix d’un verre de sucre a presque doublé, passant de 700 à 1200 Francs congolais.

La cause de cette hausse draconienne, selon le Directeur provincial des entreprises du Congo (FEC), Mr. Dominique Ilunga, est le résultat d’un ensemble de facteurs. Il évoque principalement les difficultés rencontrées dans l’acheminement de ces produits ainsi qu’une anticipation spéculative des festivités de fin d’année. Ces particularités ont conduit à une escalade des prix, affectant ainsi négativement le panier de la ménagère.

Mbuji-Mayi, étant une ville réputée pour son exploitation diamantifère, la flambée des prix a inévitablement engendré une forte pression économique sur les habitants. Les ressources financières des ménages sont fortement sollicitées, fragilisant davantage la situation des ménages à faibles revenus. De cette situation, en découle une baisse du pouvoir d’achat des habitants, ajoutant ainsi un poids supplémentaire aux charges déjà existantes des ménagères de la ville.
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