Dans le marché de Mbuji-Mayi à Kasaï-Oriental, une augmentation significative des coûts de plusieurs produits alimentaires a été marquée le lundi 27 novembre. En particulier, le maïs de 3,5 Kg se situe maintenant entre 10 000 et 11 000 francs congolais. Rappelant que la même quantité était vendue la semaine dernière à 6 000 francs, cet accroissement choc est ressenti douloureusement parmi les ménages.
D’autres éléments essentiels comme le sucre, le sel, les savons de lessive et de bain ont également pris leur envolée tarifaire. Des femmes rencontrées dans l’enceinte du marché décrivent cet impact avec une exaspération tangible:
« Nous ne pouvons plus vivre dignement. Le meka de maïs coûtait 5 000 francs, actuellement il nous coûte 10 000 francs. Certains le mettent en vente à 9 000 francs. Le verre de sucre est à 1 100 francs, et le sel à 600 francs. Presque tout a subi une hausse. Le meka de maïs était à 6 000 francs, maintenant il se trouve à 10 000, voir 12 000 francs. Le verre de sucre valait 700 francs, aujourd’hui il faut mettre sur la table 1 200 francs. »
La cause de cette poussée infernale des coûts est multifactorielle. Selon Dominique Ilunga, le directeur provincial de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), les problèmes d’acheminement des produits et la spéculation en prévision des festivités de fin d’année se trouvent derrière cette inflation soudaine.
« Ce sont des produits de première nécessité qui proviennent de l’extérieur. En cette saison de pluie, il y a un problème significatif d’acheminement. De plus, les variations du taux du dollar sur le marché impactent aussi sur le prix de consommation. N’oubliez pas que nous sommes en train de nous rapprocher des fêtes, et en général, les prix ont tendance à augmenter à cette période. »
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