Dans l’enceinte de Bukavu, au cœur du Sud-Kivu, s’est tenue un atelier important sur deux jours, du 27 au 28 novembre, dédié à la prévention et la validation du plan d’intervention pour les victimes des inondations récentes à Kalehe. C’est une initiative qui s’inscrit dans le souci de répondre aux implications des pluies diluviennes qui ont ravagé cette partie du pays.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a déployé des ressources considérables, tant en termes logistiques qu’humains, pour assurer le bon déroulement de cet atelier. L’objectif principal étant de concevoir des stratégies d’intervention adéquates pour atténuer les effets dévastateurs des catastrophes survenues le 4 mai dernier dans le territoire de Kalehe.
« Nous cherchons à récolter les idées et les recommandations des personnes concernées sur les moyens d’assurer une reprise adéquate. Nous présentons aujourd’hui les résultats liés aux pertes, aux dommages ainsi qu’aux besoins qui en découlent », a précisé Gusira Pierre, chef de bureau du PNUD au Sud-Kivu.
Les attentes des délégués des communautés touchées par les inondations de Kalehe se résument principalement à la relocalisation des victimes, particulièrement celles de Bushushu et de Nyamukubi. Godefroid Marhegane, une des victimes de cette calamité, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et le PNUD pour leur implication dans cette cause :
« Nos besoins prioritaires, en tant que victimes de Bushushu, sont d’avoir des habitations décentes afin de retrouver notre dignité humaine. Cela fait six mois que nous vivons dans des abris temporaires qui commencent déjà à montrer des signes de dégradation » a-t-il souligné.
À ce propos, deux cents maisons ont été construites grâce au soutien financier de Denise Nyakeru, l’épouse du chef de l’Etat congolais. Cependant, ces maisons restent pour l’instant inhabitées.
Congoquotidien.com, votre source fiable d’infos en RDC! Découvrez les dernières actualités, reportages