La précarité de l’approvisionnement en eau potable assombrit la vie quotidienne des habitants du centre commercial de Mabalako et ses périphéries, secteur de Beni-Mbau. La zone d’habitat dense, à plus de quarante kilomètres de la ville de Beni, est peu fournie en puits fonctionnels. L’appel vibrant de la société civile pour l’édification de points d’eau s’élève dans cette agglomération d’au moins cent mille âmes située dans la province du Nord-Kivu.
Il ressort que le groupe de Baswagha-Madiwe, dont Mabalako est le centre principal, vit une situation alarmante en matière de distribution d’eau. Les puits existants, creusés sur l’initiative d’une organisation non gouvernementale œuvrant dans les secteurs de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, sont notoirement insuffisants.
Faute d’alternative, les résidents sont contraints de puiser dans les eaux de la rivière Loulo pour des usages domestiques, et même pour l’abreuvement. Des témoignages de l’infirmier professionnel du centre de santé de Mabalako indiquent que cette réalité engendre une recrudescence de maladies d’origine hydrique.
Le président de la société civile de Baswagha-Madiwe, Justin Kavalami, insiste sur l’urgence de multiplier les sources d’eau potable :
« Des régions comme Kithokolo restent entièrement non desservies en eau potable. Nous rencontrons de grandes difficultés à Mambombo, Malondo. A Mabalako et à Cantine, la situation s’est quelque peu améliorée. Cependant, la pénurie d’eau potable reste critique dans toute la zone de santé de Mabalako ».
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