Le déploiement de la mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) rencontre des difficultés adverses en République démocratique du Congo (RDC). Les autorités locales n’ont pas encore accordé à l’UE l’autorisation requise pour installer leurs outils de communication, y compris les téléphones par satellite. Une discrétion diplomatique nous déclare que ce mardi est une date critique en ce qui concerne cette affaire.

A cet effet, des négociations directes ont lieu entre l’administration congolaise et l’UE. Si cette permission n’est pas accordée sous peu, il deviendra ardu pour l’équipe de poursuivre ses travaux, confie notre source.

Cette mission d’observation se compose de 13 experts en matière électorale, qui sont appuyés par 42 observateurs à long terme. Ces derniers sont censés être dispatchés dans tout le pays pour assurer le suivi des opérations électorales. Il est prévu, dès le départ, que l’équipe de l’UE reste sur place jusqu’à la conclusion entière du processus électoral.

Cependant, le retard dans l’obtention de l’autorisation nécessaire pourrait avoir des conséquences sur la réussite de cette mission. Le temps presse alors qu’une résolution autour de cet enjeu de taille est attendue. Les instigateurs espèrent que l’issue de ces négociations sera en faveur de la poursuite de leurs actions sur le terrain pour une élection transparente et équitable. La communauté internationale reste pour le moment dans l’expectative, mais cette affaire témoigne de l’enjeu démocratique auquel fait face le Congo..

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