Née sous le soleil chaud de Kinshasa le 6 février 1965, Marie-Josée Ifoku est une figure politique qui a grandi entre la Hollande et la Belgique. Sa curiosité insatiable l’a conduit à poursuivre ses études en Pouvoir Administration et Échange (PAE) à Paris 8 avant d’atterrir à l’Université du Québec à Hull où elle a continué ses études en administration.
Armée de son diplôme, elle a fait ses premiers pas professionnels au Canada. Commençant comme agent immobilier, elle s’est rapidement retrouvée chez le concessionnaire automobile Ford mettant à profit son esprit aiguisé pour affaires.
En 2004, le fléau du retour aux sources la ramène en RDC où elle gravit les échelons de l’entreprise en travaillant pour les sociétés Tractafric et ATC, finalement comme directrice commerciale, puis pour Congo Motors comme directrice générale.
La vie politique a suscité l’intérêt de Marie-Josée Ifoku en 2015, une passion qui l’a finalement conduite à devenir la Commissaire spéciale adjointe de la Tshuapa, puis vice-gouverneure, et éventuellement gouverneure. En 2018, elle choisit d’entrer dans l’arène de la présidence, portant le brûlant numéro 9.
La tête pleine d’idées et un cœur rempli d’espoir pour un Congo renaissant, elle dirige maintenant son propre parti politique centriste nommé « Alliance des élites pour un nouveau Congo » (AENC)
Après un examen détaillé et impitoyable de l’histoire politique de la RDC – de l’État indépendant du Congo en passant par le Congo belge, la République démocratique du Congo, le Zaïre et jusqu’à aujourd’hui – elle déclare le pays au bord du gouffre.
Selon Marie-Josée Ifoku, il est impérieux de changer de système de valeurs et de gouvernance. Le pays a besoin d’une renaissance, d’une réfréxion collective, la création d’une cohésion nationale et de l’abandon des égos pour le bien suprême de la nation.
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