En République Démocratique du Congo, six candidats à l’élection présidentielle, dont Martin Fayulu et Denis Mukwege, ont décidé de soumettre les hauts fonctionnaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, et le vice-premier ministre de l’intérieur, Peter Kazadi, à une épreuve judicaire. Les griefs portés contre Kadima par ces aspirants à la présidence sont sérieux; ils allèguent que ce dernier a intentionnellement commis des irrégularités notables en rapport avec la fiabilité du fichier électoral, la publication des listes d’électeurs, la cartographie électorale et la délivrance de duplicats des cartes électorales.
Au delà de cela, Kadima est mis en cause pour avoir nié le droit de vote à une portion de l’électorat installée dans les territoires en proie à des menaces sécuritaires. En ce qui concerne Kazadi, les candidats accusent le vice-premier ministre d’avoir enfreint les dispositions constitutionnelles qui stipulent que chaque candidat doit disposer d’un effectif d’au moins 25 policiers pour assurer sa sécurité durant la période électorale.
La plainte a été officiellement déposée à la Cour de cassation le vendredi 23 novembre. Les protestataires estiment que certains candidats auraient déjà bénéficié d’un effectif policier alors que d’autres ne disposent d’aucune ceinture de sécurité. Le nombre de policiers attribués garde donc une inégalité marquée, mettant en péril l’intégrité physique des candidats dépourvus de protection.
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