Un déluge a frappé la ville de Baraka dans la nuit du 18 novembre, emportant les ponts sur les rivières Mkemakye et Abela et causant la coupure de la route nationale 5. Cette situation a entravé la progression d’une centaine de véhicules de commerçants, mettant à l’arrêt l’acheminement de marchandises en provenance de Bukavu vers les provinces du Maniema et du Tanganyika.

Une voix de la foule immobilisée à Baraka exprime le désespoir de ceux bloqués par la catastrophe : « Nous venons de Bukavu, sans moyen de traverse, nous nous retrouvons bloqués ici. Nous supplions instamment le gouvernement de trouver une solution de toute urgence. Nous représentons une centaine de véhicules ici, d’autres sont tout aussi bloqués du côté d’Abela pour la même raison. »

La rupture de cet axe routier interprovincial risque d’engendrer des conséquences économiques majeures pour cette portion de la République. D’importants secteurs du Maniema et du Tanganyika dépendent de cette route pour l’approvisionnement en produits manufacturés depuis Bukavu.

Dans un réflexe rapide, le gouvernement provincial du Sud-Kivu a envoyé une équipe de l’office des routes sur les sites sinistrés pour des mesures concrètes et urgentes.

Il est à noter que cette tragédie fait suite à une série d’événements malheureux dans la région – deux enfants ont péri suite au débordement des rivières qui a récemment entraîné des inondations à Baraka, et les dégâts matériels causés ont été conséquents. Pour le moment, la population de Baraka attend les solutions avec impatience.

Témoin oculaire à Baraka.

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