Le Brillant éclat des léopards congolais s’est estompé dans le désert de Benghazi, Lybie, en ce sombre dimanche 19 novembre. Les rois de la jungle ont rencontré leur match, et ont été soumis à la peine et à l’humiliation par les Crocodiles du Soudan, un jeu de football inégalé qui a vu les Léopards rentrer à la maison avec une défaite amère de zéro à un.
L’unique faux pas du match, une caricature à part entière de la tragédie sportive, est arrivé à la 80e minute. C. Pickel, le jeune et dynamique joueur, a malheureusement marqué le but fatal contre son propre camp. C’était un tour de la main qui aurait pu être évité, suite à une sortie maladroite du gardien impétueux Mpasi, une apparition qui a marqué les esprits et atterri comme une pierre dans l’estomac de l’équipe congolaise.
Malgré cette déconvenue, le panache des Léopards de la RDC ne s’est pas évanoui. Indomptables et courageux, ils ont bravé l’adversité et se sont battus jusqu’à la dernière minute du temps additionnel. Leur tentative de réduire le score a été sans fin, une lutte désespérée contre le temps et contre leur mauvais sort qui s’est traduite par un effort héroïque, imprégné de la bravoure et de l’engagement de chaque joueur à donnez-lui tout sur le terrain.
Pour autant, la défaite est une pilule amère à avaler. Les Léopards de la RDC, pourtant vaillants, sont rentrés chez eux vaincus, l’atmosphère lourde de cette perte qui pèse sur leurs épaules, le fantôme du but autogoal de Pickel les hantant comme rudement un rappel de leur défaite à Benghazi.
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