La République démocratique du Congo vit un moment capital de son histoire, puisque ce dimanche 19 novembre débute la campagne électorale pour les élections présidentielles de 2023. Plusieurs aspirants à la plus haute fonction de l’Etat entament donc leur parcours à travers différentes villes pour exposer leurs projets de société.

Félix-Antoine Tshisekedi, le Président sortant, candidat à sa propre succession, donnera le coup d’envoi de sa campagne au stade des Martyrs à Kinshasa. L’Union sacrée de la Nation l’accompagnera dans sa démarche de défense de son bilan quinquennal, et pour solliciter un second mandat. L’UDPS/Tshisekedi a déjà appelé ses membres à une mobilisation massive en faveur de son candidat.

L’ancien gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, candidat numéro 3, prévoit de lancer sa campagne à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Selon Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République, la sensibilité patriotique de la ville de Kisangani et l’espoir de ses habitants ont justifié ce choix. Katumbi entend y présenter son projet de société baptisé « Alternative 2023 pour un Congo uni, démocratique et solidaire ».

Martin Fayulu Madidi, de son côté, est attendu ce dimanche à Bandundu, dans la province du Kwilu, pour lancer sa campagne électorale. Le candidat numéro 21 peut déjà compter sur la mobilisation de ses lieutenants sur place.

Delly Sesanga, le candidat numéro 4, débute sa campagne dans la province de Kwango. Seth Kikuni, candidat numéro 11, envisage une caravane motorisée à Kinshasa, tandis que Jean-Claude Baende animera son premier meeting à Kingabwa, également dans la capitale.

Cependant, tout n’est pas serein sur la scène politique congolaise. Constant Mutamba, candidat numéro 2, s’est déjà montré inquiet quant à la sécurité des candidats, notant qu’aucune disposition n’a été prise dans ce sens, en violation de la loi électorale.

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