Le sénat a approuvé, le 17 novembre, le projet de loi de finances 2024, avec un budget équilibré en recettes et en dépenses, se chiffrant à 40.986 milliards de francs congolais. L’adoption de cette loi a vu l’assentiment quasi unanime des 83 sénateurs présents, avec 81 voix pour et deux voix contre, sans aucune abstention. Grâce à ces décisions prudentes, la chambre haute du Parlement a réussi à générer des recettes supplémentaires de 451 millions de francs congolais. En comparaison avec l’exercice financier de cette année, le budget a connu une augmentation significative de 26,3 %, le dernier budget se chiffrait à 32.456,8 milliards de francs congolais.
Le président du Sénat, Modeste Bahati, a encouragé les opérateurs économiques à assumer leurs obligations, à la suite d’une enquête menée par la chambre haute du Parlement. Cette incitation des acteurs économiques majeurs à jouer leur rôle constitue une étape cruciale pour assurer le succès des efforts économiques nationaux.
De même, le Sénat a approuvé le projet de loi régissant l’activité des bureaux d’information sur le crédit (BIC). Lors de son discours, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a souligné l’objectif de cette loi, qui est de faciliter l’accès aux données d’informations sur le crédit. Selon lui, cette loi constitue une étape essentielle pour renforcer l’économie nationale, particulièrement en cette période d’identification des citoyens congolais.
Le ministre a précisé : « Ce texte permet d’évaluer la capacité et la crédibilité à rembourser ». Avant leur mise en place, les bureaux de l’information sur le crédit doivent être approuvés par la Banque centrale du Congo. Leur principale mission consiste à collecter et à diffuser des informations pour éviter le surendettement et analyser les données des crédits.
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