La coalition « Congo ya Makasi » semble traverser des temps tumultueux à l’ombre des réunions stratégiques qui ont eu lieu du 13 au 17 novembre sous l’égide des organisations ITI et de la Fondation Kofi Annan (KAF). Pendant ces rencontres, des représentants éminents de figures politiques telles que Delly Sesanga, Matata Ponyo, Denis Mukwege et Moise Katumbi ont fait valoir leur vision pour la coalition.
Durant ces débats frappés du sceau de la contradiction, les représentants de Martin Fayulu ont buté sur une résistance ferme de la part des défenseurs des quatre autres leaders politiques. Un conflit d’approches a émergé clairement : les représentants de Fayulu ont insisté sur l’importance d’établir un front uni pour lutter pour une véritable transparence électorale. Quant aux autres délégués, ils ont préconisé la priorité d’unir leurs forces derrière une candidature commune, condition sine qua non pour détrôner l’actuel président Felix Tshisekedi.
En outre, des allégations de propos déplacés à l’égard des autres leaders de l’opposition ont secoué Martin Fayulu. Il se serait, en effet, montré très critique à leur égard, usant même de termes injurieux tels que « voleur patenté ». Il aurait également déclaré en juin dernier que ceux qui participeraient aux élections seraient des « bolole » (lâches, en langue locale). Des demandes de clarifications et d’apaisement auraient été formulées à Fayulu par les autres délégués.
Face à ces accusations, le camp de Fayulu se défend. Ils soulignent l’absence de preuve vérifiée et dénoncent une diffusion malveillante de rumeurs par certains leaders de l’opposition, laissant à penser que Fayulu serait malhonnête et aurait reçu des fonds de la part de Felix Tshisekedi, current président en place.
Ils soutiennent fortement que Fayulu, président de l’ECIDÉ, est la figure qui instaure la crainte et qui est en proie à une exclusion préméditée. La mise en avant des preuves à priori justifiant cette décision relève pour eux d’un simulacre, étant donné que Fayulu serait le seul à répondre aux exigences d’une candidature commune.
Ainsi, alors que le lancement de la campagne électorale approche à grands pas, les divergences entre le quatuor Sesanga-Katumbi-Fayulu-Mukwege et Fayulu exacerbent les tensions perceptibles au sein de la coalition. Des discussions intensives et des tractations en coulisses sont actuellement en cours, amplifiant l’ambiance houleuse qui règne au sein du front oppositionnel..
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