L’horizon s’est assombri pour plus de 4 300 âmes dans la région de Haut-Uele, où les ondulations capricieuses des rivières Kibali, Dungu et Uele débordent désormais de leur courant naturel, causant des inondations cataclysmiques. Après quelques jours de déluge inégalé, pas moins de 720 foyers ont été irréparablement ébranlés, laissant des familles entières démunies face à l’apocalypse des éléments naturels.
Comme un miroir sombre reflétant le fardeau de la nature, le bilan des dégâts publié par la Commission Diocésaine Justice et Paix (CDJP) de Dungu-Doruma le lundi 13 novembre expose la dure réalité implacable de la situation. Malheureusement, les victimes, qui luttent pour survivre sans abris, sont exposées aux intempéries ininterrompues de cette saison de pluies.
Par la force cruelle de l’indifférence, ces individus ont été privés de presque tout, et la vie qu’ils mènent est écrasante par sa difficulté. Malheureusement, malgré leur désespoir et leur misère, ils n’ont reçu aucune assistance depuis la première vague dévastatrice, comme si tous leurs appels à l’aide avaient été ignorés ou simplement perdus dans le bruit de la pluie incessante.
L’ampleur de l’effet domino des inondations est également patente dans l’infrastructure locale. Les précieuses portes de l’éducation et de la santé publique ont été brutalement fermées, avec huit écoles et cinq centres de santé subissant des dégradations sévères. De plus, les terres nourricières de Dungu-Centre et des régions avoisinantes, jadis verdoyantes et prospères, ont été décapitées par les déluges, provoquant une perte inestimable de cultures vivrières.
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