Le gouvernement de la République démocratique du Congo a marqué son empreinte dans le soutien financier du cycle électoral actuellement en cours. Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a néanmoins souligné que le pourcentage à acquérir (30%) est crucial pour compléter l’ensemble du mécanisme de financement. Il l’a souligné lors du dialogue avec les candidats à la présidence ce lundi 13 novembre à Kinshasa.

« Il est vrai qu’au tout début du processus, le gouvernement nous avait déjà accordé une somme de plus de 800 millions de dollars américains, ce qui constitue une aide significative. Cependant, il reste à recueillir environ 300 millions pour nous permettre de réaliser nos objectifs. Les négociations à ce sujet sont toujours en cours », a déclaré le président de la CENI.

Selon le président de la CENI, ce financement est d’une nécessité urgente pour assurer le paiement de divers fournisseurs impliqués à différents niveaux de l’organisation des élections.

« Étant donné le peu de temps qui nous reste, il est impératif que nous sécurisions le reste des fonds. Il arrive parfois que, faute de paiement, les fournisseurs retiennent les marchandises, ce qui entraîne des retards de livraison. Ce phénomène entrave notre capacité à répartir les ressources de manière efficace et opportune dans les circonscriptions électorales », a-t-il précisé.

Il convient de rappeler qu’en septembre dernier, Denis Kadima avait révélé que la commission électorale avait recours à des découverts bancaires assortis d’intérêts afin de stimuler le processus électoral, compte tenu de la réalité selon laquelle le financement du gouvernement est fourni par versements échelonnés..

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