Au cœur de l’Afrique, une page de l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC) se tourne à nouveau vers l’abysse. Après une courte période d’accalmie, les hostilités ont repris ce mercredi 8 novembre entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et la milice terroriste du M23, sur le corridor Kilolirwe-Kitshanga, dans le groupement Bashali Kahembe, en territoire de Masisi, situé dans la province du Nord-Kivu.

À l’aube, l’incertitude régnait déjà à Kitshanga-centre suite à de nombreuses informations crédibles faisant état du départ précipité d’un contingent burundais après l’incendie de sa base. Une nouvelle qui reste à être corroborée par la force régionale de l’EAC, selon les informations reçues par.

De son côté, après une matinée d’affrontements intensifs mardi dernier, le territoire de Rutshuru respire ce matin une atmosphère de calme précaire, contrastant avec les pertes humaines tragiques et un grand nombre de blessés civils.

Plus intrigant encore, juste deux jours avant ces combats, la Mission des Nations Unies en RDC (Monusco) a initié sa coopération avec l’armée congolaise dans une opération baptisée « Springbok ». Cette opération démontre la détermination sans faille de la force des Nations Unies à contrer toute menace et à protéger la population de Goma contre les agressions de ces terroristes, dont la rumeur persistante prétend qu’ils sont appuyés par les Forces armées rwandaises (RDF). L’opération, initialement défensive, pourrait potentiellement devenir offensive si la menace se propage, promet le commandant de la Monusco.
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