Deux citoyens congolais, un homme et son fils, ont été tragiquement assassinés dans un champ à Horototo, un petit village situé dans la chefferie des Watalinga, en territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Les deux victimes étaient en plein travail vendredi dernier quand elles ont été brutalement éliminées par des attaquants armés de machettes. Leurs corps ont été retrouvés le lendemain, samedi 4 novembre, par d’autres agriculteurs travaillant dans les environs.

Le président de la nouvelle société civile du secteur de Ruwenzori soupçonne fortement les Forces Démocratiques Alliées (ADF), un groupe rebelle actif dans la région de Beni depuis presque une décennie, d’être les auteurs de ce crime brutal. Selon Meleki Mulala, trois femmes qui étaient également enlevées par les mêmes agresseurs ont réussi à s’échapper, tandis que quatre autres personnes sont actuellement portées disparues. Toutefois, ce bilan demeure provisoire.

Il convient de noter que c’est loin d’être la première fois que des personnes massacrées par les présumés rebelles ougandais ADF sont découvertes dans la chefferie des Watalinga. Malgré la présence et les interventions conjointes de l’armée congolaise et de forces militaires ougandaises dans la région depuis novembre 2021, les violences persistantes et les attaques régulières contre les civils ne montrent aucun signe de recul.

Le Nord-Kivu demeure une zone de tension et de violence extrême dans laquelle les habitants sont régulièrement soumis à l’arbitraire d’attaques brutales de la part des groupes rebelles. Il est urgent d’intensifier les efforts pour mettre fin à ces violences et assurer la sécurité et la paix pour les population locales..

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