Nord-Kivu a été le théâtre d’une attaque tragique perpétrée dans le site des formateurs roumains des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) situé en territoire de Nyiragongo. Cette attaque abominable, qui s’est déroulée le mercredi 31 octobre, a été menée à l’arme lourde par les terroristes du M23 en collaboration avec les forces spéciales rwandaises. Le bilan provisoire fait état de deux civils tués et une dizaine de blessés, dont certains dans un état grave.
Les victimes civiles, qui faisaient partie du personnel du site, ont été touchées par des éclats de mortiers. Ce site a été le lieu de violents affrontements auparavant, mais c’est la première fois qu’une attaque aussi dévastatrice est lancée contre lui.
La veille de cette attaque, Guillaume Ndjike, le porte-parole du gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, avait déclaré que les terroristes du M23 – renforcés récemment par des éléments provenant du Rwanda – avaient tenté d’occuper plusieurs positions des FARDC à Kibumba, près de la ville de Goma.
Cette attaque fait partie d’une série d’incidents violents qui ont été rapportés dans la région du Nord-Kivu ces derniers temps. La situation sécuritaire dans cette partie du pays continue de se détériorer, malgré les efforts des FARDC et des forces internationales pour stabiliser la situation.
Cet acte de violence odieux a non seulement causé la perte de vies innocentes, mais a également provoqué une onde de choc parmi la population. Les habitants de la région appellent désespérément à des actions concrètes pour freiner cette escalade de la violence et garantir leur sécurité.
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