Le 24 octobre dernier, l’accord de cessez-le-feu entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le groupe armé M23 a été enfreint selon les informations fournies par la Force régionale de la communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC). Ces affrontements ont eu pour conséquence tragique la mort d’un militaire kényan en poste à Kanyamahoro, non loin de Kibumba, à 15 kilomètres au nord-est de Goma.
Après ces incidents, la EACRF a appelé à un retour à la mise en place de l’accord de cessez-le-feu et à mettre fin aux hostilités. Cependant, cette instabilité grandissante a forcé le Programme Alimentaire Mondial (PAM) à suspendre temporairement ses opérations de distribution aux alentours de la ville de Gomaà cause des combats violents mettant en scène le M23 et d’autres groupes armés.
En outre, des combats se sont éclatés non loin du centre de santé de Kanyaruchinya, ce qui a forcé certains patients hospitalisés à fuir les lieux. Cette situation a contribué à l’augmentation du nombre de victimes civiles, en particulier dans plusieurs localités du groupement Tongo, situées dans la chefferie de Bwito (territoire de Rutshuru) au Nord-Kivu. Ainsi, selon des sources administratives locales, plus de 60 civils ont été cruellement assassinés par le M23.
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