Dans les coulisses politiques congolaises, l’ombre d’une possible exclusion de Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, plane toujours sur la course à la présidentielle du 20 décembre. Après avoir été validé en tant que candidat par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) parmi les 23 autres, Katumbi se voit désormais confronté à un chapelet d’accusations qui pourraient le disqualifier de la course électorale.
Ce samedi 21 octobre, la Cour constitutionnelle, organe chargé du contentieux électoral en République démocratique du Congo (RDC), a été saisie par une requête visant à invalider la candidature de Katumbi, président du parti Ensemble pour la République, à la présidence de la République. Junior Tshivuadi, l’auteur de cette requête, plaide pour l’annulation de la candidature de Katumbi sur la base d’une prétendue absence de nationalité congolaise d’origine.
Tshivuadi exhorte la Cour constitutionnelle à rejeter la candidature de Katumbi et à le déférer au parquet général près la Cour d’appel du Haut-Katanga pour la continuité de la procédure pénale. Il accuse par ailleurs Katumbi de nombreux délits dont la corruption, le détournement de main d’œuvre, la falsification des contrats de travail, l’usage de faux documents et l’exploitation illégale des ressources congolaises à travers le transfert illégal de minerais vers d’autres destinations.
Mais au-delà des accusations formelles, les militants de son parti ont les yeux rivés sur la Cour constitutionnelle. Maintenant que la candidature de leur leader, comme celles de tous les autres candidats à la présidentielle, a été jugée recevable par la CENI, cela s’avère être la dernière étape avant le coup d’envoi des élections.
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