Depuis le vendredi 20 octobre, un arrêt considérable affecte les stations-service de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. Ce fait a significativement perturbé la vente de produits pétroliers, ayant par ailleurs un effet marqué sur le secteur des transports en commun.
Le président de l’Association des Pétroliers du Nord-Kivu (APENOKI), explique ce mouvement par l’exécution d’un préavis de grève adressé au ministère de l’Economie nationale. En effet, les opérateurs économiques du secteur demandent avec insistance une nouvelle structure des prix des produits pétroliers, ainsi que la compensation pour les pertes et les manques à gagner qui se sont accumulés depuis le mois de septembre dernier.
Selon le représentant de l’APENOKI, les membres de l’association maintiendront cette grève jusqu’à ce qu’une nouvelle structure de prix soit mise en place. De leur point de vue, il est impossible de continuer à travailler dans des conditions où leurs profits sont constamment menacés. D’après Okapi, chez les revendeurs de carburant, le prix d’un litre d’essence a déjà augmenté de 3500 francs congolais (l’équivalent de 1.4 USD) à un peu plus de 4000 francs (1.6 USD).
Le président de l’APENOKI a souligné que la structure actuelle des prix des produits pétroliers n’est plus proportionnelle à d’autres exigences, notamment celles liées à l’importation. Il a également fait remarquer l’urgence de la situation, révélant que ses membres font face à des difficultés réelles pour approvisionner leurs stations.
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