Le mouvement citoyen Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) exhorte la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) ainsi que le gouvernement de la République démocratique du Congo à plus de transparence concernant la gestion des fonds dédiés à l’organisation des prochaines élections. Dans un communiqué publié lundi, l’organisation a exprimé son inquiétude quant à l’absence de clarté sur les finances et les transactions relatives au processus électoral actuellement en cours.
Selon le CNPAV, la CENI n’a pas produit de budget global pour les élections, se fiant uniquement aux budgets annuels prévus dans les lois des finances de 2022 et 2023. Cette absence de vision globale rendrait plus difficile la surveillance citoyenne du processus électoral.
L’organisation a également signalé que la CENI avait fourni un rapport financier pour l’année 2022, mais qu’il manquait de détails essentiels tels que l’inventaire financier et comptable, la situation de la trésorerie et le solde de la caisse ou de la banque au 1er janvier 2023.
Pour résoudre ces problèmes, le CNPAV appelle la CENI à établir un budget global pour le processus électoral et à publier des rapports détaillés sur les transactions financières entreprises depuis 2022. Cette mesure de transparence pourrait permettre au public d’avoir une meilleure compréhension des opérations électorales et faciliterait l’audit et la surveillance par le Parlement et la Cour des comptes.
Le CNPAV demande aussi que la CENI respecte scrupuleusement les procédures de passation de marché public, afin d’éviter les erreurs du passé. L’organisation souligne que le strict respect de la loi constitue un pilier essentiel pour promouvoir la transparence, la responsabilisation et la bonne gouvernance durant le processus électoral..
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