Des troubles violents ont éclaté dans la province orientale du Maniema en République Démocratique du Congo, impliquant deux factions divergentes de la milice Wazalendo Maï-Maï Malaika. Les communautés de la chefferie de Nonda dans le territoire de Kasongo ont été le théâtre d’incidents armés qui ont contraint les résidents à abandonner leurs foyers.
Des figures de proue de l’endroit, parmi lesquelles des intellectuels et des politiques, ont exprimé au grand jour leur inquiétude face à cette montée en puissance de la violence. Les conséquences sur les populations locales sont effroyables. Ces dernières n’ont pas seulement dû fuir leurs habitations mais aussi renoncer à leurs sources de revenus comme l’agriculture et l’élevage. De plus, les incidents ont mis à mal les services publics comme les écoles.
Face à cette situation de crise, les personnalités publiques locales ont lancé un appel pressant au président Félix Tshisekedi, l’invitant à intervenir pour restaurer la paix. Ils mettent en avant le fait que cette instabilité pourrait avoir des retombées désastreuses notamment dans le contexte électoral à venir.
Cette vague de violence n’est pas un phénomène isolé dans la région. Depuis longtemps, des groupes armés sont actifs dans les zones avoisinantes, les conflits miniers étant notamment l’une des causes des tensions. Récemment, un nouvel accord a été conclu entre la communauté locale de Salamabila et la compagnie Stratégos Mining qui a intégré une filiale locale.
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