Il est ce jeune artiste pianiste congolais au talent inouï, qui réside à Lubumbashi mais qui ces derniers jours a électrisé la métropole mouvementée de Kinshasa. Appelé pour participer à la troisième édition du festival Pianos de Kinshasa, Jéremie Tshibi a su captiver par sa maîtrise de cet instrument classique qu’il chérit d’un amour fou.
Sur la scène, il est un poète mélodieux qui parvient à transmettre ses émotions complexes à son public, qui l’écoute religieusement. Lors de ce festival, il a été programmé à jouer sur une terrasse de la place et au centre Wallonie-Bruxelles, en duo avec le pianiste belge Alexander Gurning.
D’un espace à un autre, tout comme d’une ville à une autre, l’émotion reste la même car comme il aime à le dire, la musique l’a choisi et non l’inverse. Chaque note sortie des touches blanches et noires de son piano est un reflet de cette passion joyeuse qui l’anime.
Après son incroyable prestation, dans la soirée du 4 octobre, Jéremie Tshibi s’est exprimé sur ce qui fait battre son cœur : la musique. Fier de son duo réussi avec le pianiste belge, il a également évoqué sa participation à la troisième édition du festival, ainsi que son choix de résider à Lubumbashi plutôt qu’à Kinshasa.
Passionné, talentueux et humble, Jéremie Tshibi est un exemple pour la jeunesse congolaise. Son travail acharné et sa dévotion pour la musique constituent un bel exemple de ce que peut réaliser la jeunesse africaine lorsqu’elle se donne les moyens d’atteindre ses rêves. Jéremie Tshibi, par son talent et son amour pour le piano, écrit une belle page de la musique congolaise..
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