Lundi 25 septembre a été marqué par une mobilisation importante des chauffeurs routiers de la République démocratique du Congo (RDC). Cette action vise à réclamer une augmentation de salaire, la suppression de la sous-traitance, et le paiement des frais de mission ainsi que des primes au taux du jour.

Cette mobilisation intervient suite à une suspension du travail entamée depuis le 18 septembre. Les chauffeurs, regroupés au sein de l’Association des chauffeurs routiers de Poids Lourds du Congo (ARPC), ont exprimé leur frustration face à l’absence de dialogue avec les ministères compétents.

La mobilisation des chauffeurs a pris forme devant le bâtiment abritant les ministères du Travail et des Transports afin d’obtenir une réponse à leurs revendications. Deo Nkusu, député national présent sur les lieux de la mobilisation, s’est engagé à porter les revendications des chauffeurs auprès des ministères concernés.

Plusieurs ministères ont été cités comme étant responsables du manque de communication avec les chauffeurs. Un dialogue tripartite impliquant le gouvernement central, les gouvernements provinciaux et les chauffeurs est envisagé pour résoudre la situation. Un rendez-vous a aussi été programmé entre les représentants des chauffeurs et les ministres concernés le mardi 26 septembre.

Dans leur cahier de charge, les chauffeurs routiers de la RDC demandent une augmentation de salaire de 50 %, la suppression de la sous-traitance dans le secteur des transports routiers, le paiement des frais de mission et des primes au taux du jour. Ils souhaitent aussi que soit entreprise la construction de voies de communication en bon état, garantissant ainsi leur sécurité.

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