Kinshasa a assisté à un développement surprenant dans la scène politique. Le député Didace Pembe est actuellement au cœur d’une controverse, accusé d’inciter à la haine et de provoquer des crimes de masse. La Commission d’Education Civique et d’Observation Electorale (EDUCIEL) est l’organisation qui a déposé une plainte contre le politicien, affirmant qu’il avait appelé ses partisans à brûler les bureaux de vote de la CENI en cas de fraude électorale lors d’un rassemblement à Mushie.
Cette accusation grave a amené EDUCIEL à saisir le procureur général près la Cour de cassation, demandant l’ouverture d’une enquête sur le comportement du député en question.
Suite à un suivi rigoureux du processus électoral, EDUCIEL a noté que les déclarations du député Pembe démontraient des éléments clairs de discrimination et de violence. La conséquence directe de ses propos serait une atmosphère chargée de danger et dangereuse pour la cohésion sociale, à deux mois des élections.
Dénonçant l’incitation à la haine et la provocation de crimes de masse, EDUCIEL a expliqué avoir suivi les propos du député à travers l’élément audio de la radio Mushie et les réseaux sociaux. L’organisation considère les propos de M. Pembe comme étant punissables en vertu du droit pénal congolais.
Maître Carlos Mupili, qui dirige le cadre de concertation de la société civile, a exprimé sa profonde préoccupation face à cette situation. La démocratie dans un pays ne peut être atteinte que lorsque toutes les parties respectent l’équité, la paix et la tranquillité. Toute incitation à la violence est une menace directe pour l’ordre public et le processus démocratique.
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