Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo a été sollicitée pour trouver un terrain en vue de l’érection du siège de la Commission internationale du bassin du Congo, Oubangui-Sangha (CICOS). Cette demande a été formulée par le vice-président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Charles Assamba Ongodo.
La nécessité de ce nouveau siège est due à l’importance croissante de la CICOS et de ses activités. Le nouveau siège permettra d’optimiser l’accomplissement de ses missions, notamment celle d’améliorer la fluidité des échanges commerciaux sur les voies navigables du Congo, de l’Oubangui et de la Sangha. De plus, un concours a été organisé afin de recruter du personnel qualifié et d’acquérir du matériel nécessaire au dragage du fleuve pour faciliter les échanges.
La CICOS a été créée en 1999 suite à un accord entre la RDC et les États membres de la CEMAC avec l’objectif commun d’unifier le régime fluvial dans cette région. Elle vise également à promouvoir une coopération solide entre les États en matière de navigation fluviale.
Cependant, certains s’interrogent sur les impacts de cette ouverture du trafic fluvial congolais à la concurrence extérieure, soulignant le risque pour les entrepreneurs locaux. Malgré ce défi, l’importance de continuer à chercher des solutions pour une meilleure intégration régionale et une coopération solide en matière de navigation fluviale dans l’intérêt du développement économique de la région est indéniable.