Kinshasa a été le théâtre d’un atelier de réflexion, le 14 septembre dernier, visant à identifier des stratégies d’intervention pour augmenter la prévalence contraceptive en République démocratique du Congo (RDC). Organisée sur deux jours, cette rencontre a réuni des experts de divers domaines pour trouver des pistes d’action permettant de réduire le taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile dans le pays.
Plusieurs bonnes pratiques et expériences positives ont été identifiées durant cet atelier et seront utilisées pour atteindre les objectifs du plan stratégique 2021-2025. À la clôture de cette réunion, la directrice du Programme National de la Santé de la Reproduction, Anne-Marie Tumba, a insisté sur le rôle essentiel de la planification familiale dans la réduction des décès maternels.
Elle a également souligné que l’un des enseignements clés de ces discussions était la nécessité d’impliquer davantage les hommes dans la planification familiale. Une sensibilisation accrue, ainsi qu’un dialogue ouvert avec les populations sur les avantages des méthodes contraceptives, ont également été évoqués comme des stratégies indispensables.
L’atelier de réflexion a été organisé par le centre de recherche Patrick Kayembe, affilié à l’Ecole de santé publique de Kinshasa, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, hygiène et prévention. La prévalence de l’utilisation de contraceptifs modernes parmi les femmes vivant en union reste faible, à seulement 15% en 2020, contre un objectif de 19% défini par le précédent plan stratégique.