Le Nord-Kivu demeure une zone d’insécurité et de violence civile au sein de la République démocratique du Congo, avec des groupes rebelles tels que le M23 continuant à semer le chaos. Le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), dirigé par le président burundais Evariste Ndayishimiye, a une fois de plus mis en lumière ce problème. Le sommet a souligné l’urgence de l’exécution effective des décisions prises lors de précédentes réunions concernant la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC.
Le président Ndayishimiye a notamment souligné le soutien de l’EAC à la stabilisation de la région. L’EAC a adopté en 2015 la Vision 2050, un ensemble de stratégies, de politiques et de programmes visant à renforcer la paix et la sécurité régionale, ainsi que le processus politique, les mécanismes d’intervention d’urgence et la bonne gouvernance. Ces initiatives visent à créer une stabilité économique et à favoriser l’intégration régionale et continentale.
Les efforts pour pacifier l’Est de la RDC sont également soutenus par des institutions internationales telles que l’Union africaine et l’Accord-Cadre d’Addis Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. La revitalisation de cet Accord, conformément aux recommandations de la 1140e réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine du 17 février 2023, est jugée nécessaire.
La poursuite de ce dialogue est essentielle pour la résolution des conflits et le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC. À l’avenir, les efforts se concentreront sur l’élargissement et l’approfondissement de la coopération entre les États partenaires pour atteindre les aspirations africaines, comme prévu dans l’Agenda 2063 de l’UA.