L’atmosphère est à la fois tendue et festive dans les rues de Kinshasa alors que Franck Diongo, le président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), retrouve la liberté après un séjour de 25 jours en détention. La nouvelle a été révélée par ses avocats, mettant fin à des semaines d’incertitude et de tensions politiques.
Diongo est arrivé dans sa résidence, suscitant des scènes de joie parmi ses partisans alors qu’ils célébraient sa libération. Cependant, il y a encore de la confusion entourant les détails de sa libération, certaines sources avançant qu’il s’agit d’une liberté provisoire, tandis que d’autres affirment qu’il s’agit d’une libération totale.
Cette annonce intervient suite à son transfert à la prison centrale de Ndolo le 8 juillet dernier, où il attendait la décision concernant son dossier. Diongo avait été détenu dans les locaux du renseignement militaire depuis le 19 juin.
Des questions demeurent autour des raisons de son arrestation. Proche de l’opposant Katumbi, Diongo avait été appréhendé en pleine journée par des agents de sécurité. Cependant, les raisons de son arrestation restaient floues, attisant les spéculations et exacerbant les tensions politiques.
La libération de Diongo représente un tournant dans une affaire qui a suscité des inquiétudes à l’échelle nationale et internationale, et elle met en lumière la situation précaire de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Alors que les échéances électorales se rapprochent, l’attention se porte maintenant sur le traitement des autres figures de l’opposition et sur la manière dont elles naviguent dans le paysage politique tendu du pays.