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Une nouvelle mesure gouvernementale a été prise le 7 juin en République Démocratique du Congo (RDC), mise en place afin de « garantir la stabilité du système de distribution de produits pétroliers et d’améliorer la gestion des aides pétrolières » selon le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe. Cette décision entraîne une augmentation des tarifs du carburant dans certaines parties du pays à compter du mardi 8 juin.

Dans la zone Ouest, incluant notamment Kinshasa, le fioul et l’essence sont désormais vendus à 2 985 et 2 995 francs congolais respectivement, alors que le pétrole reste à 2 450 francs congolais. La hausse des prix du carburant datant du mois de novembre dernier était justifiée par l’évolution des « facteurs constituant la structure des prix des produits pétroliers. »

Une mission de contrôle menée par le cabinet français Mazars, dédiée à la réforme des prix du carburant en RDC et ayant bénéficié des services du ministre par intérim de l’Économie nationale, Nicolas Kazadi, a donné lieu à la proposition de diverses recommandations. Parmi celles-ci figurent l’instauration d’une Autorité de Régulation de l’Aval Pétrolier, la révision quinquennale des éléments de la structure des prix, l’étude de l’impact des taux de change, et bien d’autres changements.

Parallèlement à cette décision gouvernementale, on observe une augmentation de 4,49 % du prix du pétrole à la fin du mois de juin 2022, le baril s’étant hissé à 116,66 dollars US, un résultat imputable au conflit russo-ukrainien et à un éventuel déficit de l’offre.

Ces nouvelles données mises en perspectives expriment, nous l’espérons, l’engagement de l’État RDC à assurer la stabilité et une plus grande gestion et transparence de sa production et distribution de carburant.