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À Bena Kanda, une paisible communauté de la province du Kasaï-Oriental en République Démocratique du Congo, une grave pénurie d’eau potable menace l’existence et le bien-être de ses citoyens. Malgré leurs nombreuses requêtes, ils n’ont pas encore accès à une eau abordable et de qualité.
De fait, ces derniers sont conscients de consommer une eau insalubre et s’exposent à de graves maladies hydriques. Au lieu de puiser l’eau depuis des points d’alimentation adéquats, il leur faut encore parcourir de longues distances pour la récupérer dans des sources naturelles et non réglementées, souvent contaminées par des déchets non traités.
Selon une étude menée en 2014 par la GIZ, organisation allemande de coopération, en partenariat avec le ministère provincial du Plan, seulement 10 pour cent de la population de la province du Kasaï-Oriental bénéficie du droit à l’eau potable. Cette étude a également révélé une baisse de la qualité des infrastructures hydrauliques dans la province, en raison des multiples crises politiques et économiques qui l’ont frappée par le passé.
Le peuple de Bena Kanda est aujourd’hui à la recherche de l’aide des autorités municipales et provinciales pour prévenir une crise humanitaire inévitable et la rupture de ce droit fondamental qui est devenu une condition essentielle au développement durable.
