La semaine dernière, l’ancienne représentante permanente aux Nations-Unies de l’administration Trump, Nikki Haley, passant sur FOX, a fait des déclarations audacieuses sur le Soudan du Sud et la République Démocratique du Congo (RDC). Selon elle, « le type de corruption qui sévit dans ces deux pays ne devrait jamais arriver aux USA ».
Cette affirmation n’a pas manqué de susciter une vive réaction de la porte-parole du président congolais, Tina Salama, qui a qualifié l’utilisation de cet exemple pour la démagogie de Haley comme « inappropriée » et a dénoncé la politique américaine qui « peut fournir des exemples de la corruption ».
Elle a ensuite mis en valeur les efforts de son collègue pour promouvoir la transparence, lutter contre la corruption et respecter les droits humains dans la manière dont la RDC gère ses vastes ressources naturelles. Ainsi, le président Biden avait pu reconnaître en octobre 2021 les progrès dotés dans la lutte contre la corruption.
Pour sa défense, Haley a fondé sa position sur le rapport du procureur spécial, John Durham, dépeignant le FBI d’être basée sur des « renseignements bruts qui n’avaient pas été analysés ni corroborés » pour entamer les investigations et aucune objectivité n’a été gérée de ce dossier.
Cette situation a provoqué une prise de position stricte de l’équipe congolaise qui souhaite mettre un terme à la mauvaise image doublée de mauvais traitement dont la RDC fait l’objet à l’international. En concluant, l’engagement de la RDC à poursuivre la lutte contre la corruption et à promouvoir des pratiques plus éthiques est toujours soutenu.