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Il y a quelques jours, la Banque mondiale a stérilisé le versement d’argent en faveur de trois projets financés par la Banque à la République démocratique du Congo (RDC), dont ceux visant à empêcher et à répondre à la violence basée sur le genre ainsi qu’à stabiliser et rehausser l’Est de la RDC. Cette décision faisait suite à la dissolution par les autorités congolaises du Fonds Social de la République Démocratique du Congo (FSRDC.). Cette mesure, très critiquée par certains acteurs de l’opposition, a été particulièrement mal vue par la Banque mondiale.
Dans le but d’éviter tout retentissement négatif sur les bénéficiaires des programmes financés par la BM, cette dernière et les autorités congolaises ont convenu d’œuvrer ensemble à l’identification des modalités de transition de ces projets, d’un montant estimé à près d’un milliard de dollars.
Guylain Nyembo, Directeur de Cabinet du président Félix Tshisekedi et chef de la délégation congolaise ayant mené les travaux techniques avec la délégation de la BM, a rassuré cette dernière sur les intentions légales de la restructuration du FSRDC entamée en 2008.
La Banque mondiale a pris note du redéploiement du FSRDC et les deux parties seront à présent appelées à prendre part à une période transitoire de coopération visant à poursuivre sereinement les opérations annoncées, a déclaré la présidence de la RDC.
Le FSRDC a pour mission d’améliorer les conditions de vie et l’accès aux services sociaux des populations congolaises. Le développement communautaire, la création de revenus et d’emplois dans les milieux urbains et ruraux, ainsi que la réhabilitation et la reconstruction des infrastructures socio-économiques constituent ses priorités. Ainsi, cet ajustement devrait permettre aux bénéficiaires de profiter pleinement des programmes de la Banque mondiale.