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Accrochage meurtrier entre la Force Navale des FARDC et les Maï-Maï sur le Lac Édouard

will focus on a controversy which occurred mardi 9 mai at Tumbwe, a fishing site on Édouard’s lake, located between the territories of Lubero and Beni in the North-Kivu. According to local sources, the incident has caused a death and have allowed Maï-Maï, an armed non state group, to seize military material.

Le mardi 9 mai, une altercation s’est déroulée entre la force navale de la Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et un groupe du Maï-Maï sur le lac Édouard à Tumbwe, un site de pêche illicite entre les territoires de Lubero et Beni, dans la région du Nord-Kivu. Des témoignages locaux révèlent qu’un participant de cet événement a malheureusement perdu sa vie, et les Maï-Maï ont pu s’emparer de matériel militaire.

La force navale avait entamé une patrouille en revenant de la ville de Kasindi-port, située dans le territoire de Beni, et se dirigeait vers le territoire de Rutshuru à travers le lac Édouard. C’est là qu’ils ont repéré des pirogues illégales conduites par des pêcheurs. Au moment de leur approche, le groupe a fui pour s’enfuir du lac tandis que leurs embarcations ainsi que leurs outils étaient laissés derrière.

Quelques minutes plus tard, les pêcheurs sont revenus, accompagnés d’un grand contingent de Maï-Maï et ouvert le feu immédiatement sur les forces de la marine, infligeant la perte tragique du chauffeur du bateau motorisé. Les autres membres du personnel sont parvenus à s’enfuir, laissant derrière leur navire, comme l’ont rapporté des informations issues des rangs militaires.

Le capitaine de vaisseau Matembela Bahati, qui a confirmé l’incident, a révélé que les Maï-Maï, en grand nombre, ont pu s’emparer de la pirogue de la force navale, de l’arme du marin décédé, ainsi que des embarcations des pêcheurs restées sur le lac.

La société civile de Kyavinyonge, située à moins de cinq kilomètres seulement de Tumbwe, atteste également de ces événements. Selon Delphin Malekani, président de cette communauté, de nombreuses zones de pêche du lac sont désormais occupées par des pêcheurs non identifiés qui utilisent des filets à maille interdite, ce qui met les populations de poissons dissidentes en grand danger.

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