À l’occasion de la journée internationale du travail dédiée au souvenir des travailleurs ce lundi 1er mai, l’Encadrement de la Jeunesse Congolaise (EJC) dénonce la « mauvaise foi » de l’environnement actuel du travailleur congolais. Selon Bosco Yamba Kakenga, le coordonnateur national de l’EJC, les employés congolais, embauchés souvent par des expatriés (notamment indien, pakistanais, chinois, libanais et d’autres) souffrent de la négligence de provisions de base telles que le logement et la couverture médicale de la part du gouvernement congolais.
Yamba rapporte que les employeurs profitant de la situation imposent une durée de travail supérieure à celle réglementée par le gouvernement congolais ainsi que des salaires misérables ne permettant pas à ces citoyens de mener à bien leur vie. Il constate que ces abus surviennent en toute impunité sans que l’administration congolaise n’agisse dans le sens de ces droits, mais bien en raison de la corruption et du favoritisme qui empêchent l’émergence du pays dans le monde du travail.
L’EJC, une organisation ONG ayant pour but l’empowerment et l’épanouissement des jeunes congolais, notamment Kasaïens, a développé une campagne pour mettre fin à ces pratiques illégales et pour inviter tous les employeurs à respecter la législation en vigueur. Les autorités congolaises sont aussi appelées à mettre un terme à la corruption et au favoritisme afin de laisser leur peuple récolter les bienfaits de leurs travaux.