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Le groupe minier chinois CMOC semble avoir récemment conclu un accord avec la Gécamines, l’entreprise minière publique de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon des sources proches de la bourse de Hong Kong, cet accord serait un « consensus sur la question des redevances » et permet notamment de relancer les exportations de cuivre et de cobalt à partir de sa mine Tenke Fungurume.
Cette avancée s’accompagne d’un projet aux allures colossales, l’investissement de 2,5 milliards USD visant à augmenter la production de cuivre et de cobalt, respectivement de 200 000 tonnes et 17 000 tonnes, à Tenke Fungurume.
Un bras de fer judiciaire entre CMOC et la Gécamines s’était enclenché après que cette dernière ait accusé son partenaire de sous-estimer les réserves minérales du projet afin de payer moins de redevances. La Gécamines réclamait alors jusqu’à 7,6 milliards de dollars. La justice congolaise nomma alors un administrateur provisoire, cependant CMOC lui refusa l’accès au site en vigueur depuis juillet 2022. Par la suite, des exportations furent interdites à la mine, aboutissant au stockage de plusieurs centaines de millions de dollars de cuivre et cobalt
Les exportations à partir de Tenke Fungurume dont le groupe minier avait été privé devraient à présent reprendre, le consensus entre CMOC et la Gécamines ayant été trouvé. Une avancée notamment pour les finances de la RDC, dont le produit des exportations de minerais de cuivre a augmenté de 50% au 3ème trimestre 2020.
